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Suite à la vague de dénonciations générée par l’affaire Ghomeshi à l’automne 2014 et la campagne #AgressionNonDénoncée qui a suivi, les groupes de femmes ont demandé la tenue d’une commission itinérante sur la violence sexuelle. La réponse gouvernementale a été rapide et positive.

Les auditions publiques sur le Plan d’action gouvernemental 2008-2013 en matière d’agression sexuelle ont eu lieu les 16, 17, 23 et 24 mars dernier. Différents groupes y ont participé : le Regroupement québécois des CALACS, la Fédération des femmes du Québec (FFQ), Femmes autochtones du Québec, le Regroupement des organismes ESPACE du Québec, la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES), le Conseil du Statut de la femme, pour ne nommer que ceux-là.

Le Regroupement québécois des CALACS a déposé un mémoire éloquent dans le cadre de cette commission, mémoire dans lequel il a rappelé que le 3e plan d’action gouvernemental en matière d’agression sexuelle doit permettre de contrer les préjugés, d’accroître la reconnaissance des conséquences des agressions sexuelles, de changer les mentalités de façon durable et de prévenir la violence sexuelle. Il note que « les femmes parlent, elles disent que la réponse ne convient pas toujours. Nous devons mieux répondre à leurs besoins par des services adaptés, accessibles dans les régions et spécifiques pour les femmes en contextes de vulnérabilité. De plus, nous devons investir davantage dans les activités et les initiatives de prévention de la violence sexuelle».

Pour consulter l’ensemble du mémoire cliquer sur le lien suivant :
https://rqcalacs.qc.ca/projets/14-notre-memoire-pour-le-gouvernement-mars-2015-les-agressions-sexuelles-cest-non-ensemble-reagissons