Sélectionner une page

Mot de Carole : Je suis vraiment désolée de n’avoir pas pu vous faire part de l’article de Myriam qui faisait état de son expérience au GAP (Groupe Action-Prévention) du CALACS Châteauguay. Les raisons sont nombreuses : il fallait finaliser le site Internet et ensuite concevoir les bulletins à partir de ce nouveau moyen, ce qui a demandé du temps et un autre temps pour se familiariser avec la nouvelle technologie. Par ailleurs, même si un certain temps s’est écoulé, son texte n’en demeure pas moins pertinent. Je vous le présente donc.

Durant mon passage au CALACS, j’ai pu prendre connaissance des nombreux projets que le centre a développés depuis plusieurs années, dont le GAP. J’ai eu la chance de me joindre à ce groupe de jeunes femmes de l’école Louis-Philippe-Paré qui travaillent à sensibiliser et éduquer leurs pairs à la problématique des agressions à caractère sexuel. Cette année, les jeunes du GAP ont mis sur pied un projet dénoncent les publicités sexistes. J’étais très emballée par le projet choisi par le groupe puisque c’est une problématique qui est présente au quotidien dans une société hypersexualisée. Il était important pour moi de collaborer dans ce projet parce que, c’est un phénomène qui idéalise des modèles de beauté inaccessibles et par le même fait, renvoie une image des femmes négatives. C’était pour moi, une première opportunité de travailler avec des jeunes et développer un projet de sensibilisation sur un sujet préoccupant.

Tout au long du projet, j’ai eu la chance de côtoyer des militantes dynamiques, intelligentes, drôles et impliquées. Les étudiantes se sentaient concernées par la problématique des agressions sexuelles et désiraient se mobiliser autour d’un projet qui selon moi, fut une grande réussite du CALACS. J’ai pu apprécier chaque moment passé au GAP. J’ai pu me sentir très à l’aise par la simplicité des jeunes femmes et leur accueil chaleureux.

Myriam Rochette-Meilleur

Stéréotypesz