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C’est jeudi le 14 mai dernier que les jeunes du GAP ont lancé leur projet annuel, soit la campagne de sensibilisation « Les agressions sexuelles, c’est réel. PARLONS-EN! ». Jusqu’au 29 mai prochain, la campagne bat son plein dans les écoles secondaires Louis-Philippe-Paré, Louis-Cyr, La Magdeleine et les Patriotes-de-Beauharnois, ainsi que dans les maisons de jeunes du territoire. pic-1C’est avec beaucoup de fierté que nous avons pu dévoiler les affiches de sensibilisation qui arborent actuellement les cabinets de toilettes. Nous avons également tenu un kiosque de sensibilisation à LPP où nous avons distribué les bracelets de sensibilisation à l’effigie de notre slogan. Les jeunes ont également assuré la lecture d’un message de sensibilisation à l’intercom des quatre écoles, à tous les jours de la campagne.

Les affiches et leur concept formulé par les jeunpic2es du GAP

« La première affiche s’adresse aux victimes d’agression sexuelle. On peut y lire Et si … tu racontais ton histoire? dans le but de les encourager à partager leur histoire avec quelqu’un en qui ils ou elles ont confiance. L’affiche cherche à exprimer le soulagement qu’une victime peut ressentir en parlant de ce qu’elle a vécu. Nous souhaitions mettre de l’avant que le fait d’en parler c’est libérateur, c’est une des façons les plus significatives de guérir après une agression à caractère sexuel.

Sur chaque affiche on retrouve aussi notre slogan Les agressions sexuelles, c’est réel. PARLONS-EN!, ainsi que le numéro de téléphone du CALACS dans le cas où une personne voudrait appeler pour demander de l’aide.

pic-3La deuxième affiche s’adresse aux proches des victimes d’agression sexuelle. On peut y lire Et si … tu croyais son histoire? afin de promouvoir une attitude aidante, celle de croire. Les proches ne savent pas toujours comment réagir, ça peut aussi être difficile pour eux de faire face à une agression sexuelle. Il faut aussi les outiller. Trop souvent lorsqu’une victime dévoile et qu’elle n’est pas crue et cela peut contribuer à ce qu’elle se referme et n’aille pas chercher de l’aide. En moyenne, ça prend 13 ans pour une victime avant d’aller chercher de l’aide après une agression sexuelle. C’est beaucoup trop! On veut sensibiliser les jeunes à l’importance de croire une personne qui nous dévoile une agression sexuelle. Ne pas la croire peut être très dommageable. L’affiche cherche donc à mettre de l’avant le support qu’on doit donner à nos proches dans une situation aussi difficile.

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La troisième affiche s’adresse aux jeunes en général, comme membre de la société. On peut y lire Et si… la société changeait le cours de l’histoire? afin de les encourager à se sentir concerné(e)s par le problème des agressions sexuelles, parce que c’est vrai, ça concerne tout le monde! L’affiche cherche à exprimer la solidarité qu’on doit avoir en tant que société pour les victimes d’agression à caractère sexuel. Nous souhaitions mettre de l’avant qu’ils y a plusieurs petites actions qu’on peut faire pour changer les choses, comme par exemple, ne pas rire des blagues dénigrantes, sexistes et prônant la violence sexuelle.

Une chose aussi que nous voulions transmettre par nos affiches, c’est l’espoir. Notre campagne veut inciter les jeunes à se mettre en action face à la problématique. »

Les jeunes membres du GAP

Chaque jour depuis le début de l’année, mais surtout depuis le lancement de la campagne, je suis impressionnée par l’implication des jeunes dans leur projet. Je suis comblée et très fière d’avoir pu travailler avec ces jeunes d’actions, affirméEs et responsables. Je pense qu’effectivement, le résultat du projet parle de lui-même; c’est le fruit de tous leurs efforts! Elles et ils sont pour moi des exemples pour les adolescentEs, et incarnent l’espoir dans la lutte contre les agressions à caractère sexuel. Merci!

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Les membres du GAP lors du lancement de la campagne à l’école Louis-Philippe-Paré, le 14 mai 2015. De gauche à droite, Jade Mathieu (intervenante du GAP), Ulysse Ashimwe, Yasser Rzaini, Véronique Lemieux, Pascale Trudeau, Katherine Laberge et Britany Ducas.

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Quelques membres du GAP en train de travailler sur le projet.

Jade