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En tant que partenaire aidant-e

  • Vous devez être un-e ami-e en qui elle peut avoir confiance. Cela signifie que vous devez être là si possible lorsque votre partenaire a besoin de parler ou a besoin de compagnie. Vous devez aussi respecter son besoin de solitude.
  • Être le/la partenaire d’une femme ayant été agressée sexuellement peut rendre la relation de couple plus difficile. Mais si vous réussissez à surmonter ensemble « cette épreuve », vous en sortirez aussi grandis et plus forts.
  • Vous pouvez en venir à douter du rétablissement de votre partenaire ou de la stabilité de votre relation. Lorsque vous avez des doutes, il est important de les reconnaître et de prendre le temps d’en parler.
  • Il n’y a pas de garantie quant au temps que prendra la guérison et par conséquent, il est très important de respecter son rythme. Mais, si vous travaillez activement ensemble, vous pouvez être assuré-e que les choses vont changer. Les problèmes auxquels vous êtes maintenant confrontés ne sont pas exactement les mêmes qu’il y a six mois ou un an. Vous n’êtes pas dans une situation statique. Cela change. Si vous envisagez un partenariat à long terme, quelques années de lutte les valent bien.
  • Il est important de conserver tous les deux votre identité propre. Dans une relation saine, chacun des partenaires doit faire en sorte de ne pas toujours faire passer les besoins de l’autre avant les siens.
  • Pour la survie de votre couple, il peut être aidant de parler d’autres choses, de faire des activités divertissantes, de prendre le temps d’avoir du plaisir à être ensemble, de s’accorder un répit et de ne pas rester constamment focalisé sur l’agression sexuelle.
  • Dans les moments difficiles, vous pouvez avoir tendance à vous concentrer sur les difficultés et à perdre de vue tout ce qui peut être agréable et solide entre vous deux. Rappelez-vous d’où vous êtes partis et les pas que vous avez faits.
  • La période de changement que traverse votre partenaire vous donne l’impression de vous retrouver face à une personne différente de celle que vous connaissez. Dites-lui ce que vous ressentez face à cela et accueillez également ce qu’elle ressent en cette période trouble. N’oubliez pas que la clé c’est la communication.
«On apprend à être victime, on peut aussi le désapprendre.»

En conclusion, ne la voyez pas comme une victime, une malade, une personne faible ou endommagée, mais comme une survivante traversant des difficultés importantes. Voyez plutôt tout le courage, la détermination, la vigueur et la force qui émanent d’elle.