Pour s’améliorer, il faut changer
Il y a des chances que cette approche améliore vos conditions, mais il est également probable que cette solution ne soit pas à la hauteur de vos attentes. C’est que vous faites toujours la même chose et toujours de la même façon.
Prenez le temps de trouver une réponse à la question suivante : « Que devez-vous faire pour améliorer, de façon significative, vos conditions actuelles? » Votre premier réflexe sera de dire que vous ne le savez pas. Si vous y réfléchissez davantage, vous arriverez certainement à trouver plusieurs réponses intéressantes.
Si vous n’avez toujours pas de réponse à cette question, alors allez à la librairie où il y a des milliers de livres qui vous aideront à acquérir des connaissances et qui vous guideront sur les actions que vous devez faire pour vous améliorer. Des tonnes d’auteurs offrent les ingrédients de la recette de leur succès, et ce, pour seulement quelques dollars.
En fait, la grande majorité des gens ont déjà une bonne idée sur la marche à suivre, mais ils n’osent pas s’aventurer dans cette voie parce que l’être humain déteste changer ses habitudes et n’aime surtout pas sortir de sa zone de confort.
Si vous considérez que votre situation actuelle est satisfaisante, alors il est bien évident que vous ne changerez pas. Mais si vous aspirez à mieux et si vous désirez ardemment réaliser vos rêves et vos désirs, alors vous devez changer, car pour obtenir des résultats différents, vous devez faire les choses de façon différente.
La première étape est d’identifier vos rêves, vos désirs, vos objectifs et vos buts.
Vous devez croire en vous-même en ce sens que vous êtes tout à fait en mesure de matérialiser vos idées et de vous dire que si d’autres le peuvent, vous le pouvez également. Ces rêves sont le moteur qui vous pousse au changement et à l’amélioration.
La deuxième étape consiste à établir les actions et les gestes que vous devez accomplir pour vous rapprocher quotidiennement de votre objectif.
Mettez-les par écrit et gardez-les à portée de vue afin de pouvoir les suivre avec grande attention.
La troisième étape est la plus difficile : vous devez AGIR.
L’application des actions et des gestes (étape 2) va assurément vous mettre dans une position inconfortable. C’est normal; vous n’êtes pas habitué à y faire face.
Vous devez quitter votre zone de confort et vous FORCER CONSCIEMMENT ET MENTALEMENT dans l’exécution de cette nouvelle action. Cette nouvelle façon de faire vous sera probablement désagréable au début, mais elle deviendra facile et naturelle par la suite.
Pour faire une analogie, prenons le cas d’une personne qui conduit, pour la première fois, une voiture avec une transmission manuelle. Les gestes sont commandés d’une manière réfléchie et mécanique par le cerveau et la logique. Mais après un certain temps et avec de la pratique, ce n’est plus votre niveau mental qui commande les gestes, mais le fait que la conduite d’une voiture à transmission manuelle est devenue une habitude.
Lorsque vous procéderez à l’exécution de nouvelles actions, vous aurez fort probablement à combattre votre moi intérieur qui vous suggérera d’arrêter de faire tous ces efforts qui vous placent dans cette zone d’inconfort. Il faut également vous attendre à ce que cette voix vous dise d’arrêter, car elle croit que vous vous exposez au danger et à la peur. Ne vous laissez pas arrêter, car la plupart du temps, ce danger et cette peur ne sont que le fruit de votre imagination.
Il y aura des échecs et vous serez tenté de retourner vers vos vieilles habitudes. Continuez. Vous constaterez, après quelque temps, que les échecs subis vous auront fait avancer énormément. Prenez bien soin de toujours garder à l’esprit les rêves et les objectifs que vous avez identifiés, car ils vous aideront à maintenir votre voie.
Ayez le courage de passer à l’action dès maintenant et vous vous rapprocherez assurément de ce que vous désirez. L’expérience acquise vous procurera un plaisir et un bonheur que vous n’auriez jamais goûtés et que vous n’auriez jamais cru possibles auparavant. Bon changement !
Source : Jean-Pierre Lauzier, JPL Communications
Les Affaires, 6 février 2007