Nous avons eu le plaisir cette année d’offrir trois groupes de soutien aux femmes ayant vécu une agression à caractère sexuel passée ou récente. C’est une année record au niveau du soutien offert aux femmes car les demandes ont été plus importantes que les dernières années. Au point de départ, nous avons commencé avec deux groupes dont le nombre de participantes était plus élevé qu’à l’habitude. Ensuite, grâce au fonds d’urgence octroyé par le ministère de la Santé et des Services sociaux, nous avons pu ajouter un 3e groupe de soutien à partir de janvier 2018, afin de pallier à la demande d’aide et aux femmes se retrouvant sur la liste d’attente.
Nous avons eu la chance de compter sur la précieuse implication de notre militante qui, pour une 2e année consécutive, a co-animé un groupe de soutien avec une intervenante. Sa présence, ses interventions et sa grande écoute ont aidé les femmes à cheminer tout au long de l’année.
Pour la toute première fois, nous avons offert un groupe aux conjointEs des femmes en suivi. Dans le cadre des stages au baccalauréat en sexologie à l’UQÀM, un tout nouveau programme Au nom de l’amour a été conçu par notre stagiaire Andrée Bélanger dont l’objectif est d’informer, sensibiliser et outiller les conjointEs des femmes en suivi dans le but ultime qu’ils/elles soient aidantEs auprès de leurs conjointes au niveau de la sphère intime. Le programme s’est donné en deux rencontres de soir d’une durée de 6 heures au total. L’expérience a été grandement appréciée par les 5 conjoints présents aux rencontres, car ils ont mieux compris les nombreux impacts de la violence sexuelle auprès de leurs conjointes, ils ont reçu des outils concrets pour mieux soutenir leur couple et surtout, ils ont apprécié se retrouver ensemble en ayant le même grand besoin, soutenir l’être aimé.
Enfin, le CALACS croit certainement aux bienfaits de la formule du groupe et surtout, à cette reprise de pouvoir collective. En sens, nous reportons tous les groupes l’an prochain incluant celui pour les conjointEs. Par ailleurs, nous avons aussi l’intention d’offrir un autre pour les femmes vivant avec une déficience intellectuelle. Bref, on a le vent dans les voiles !