Viens ma belle, viens dans mes bras, pleure, pleure autant que tu veux, tu es en sécurité avec moi, personne ne peut te faire du mal. Respire, respire lentement, calmement, maintenant expire !
Il n’avait pas le droit, comprends-tu ce que je te dis ? Écoute-moi, il n’avait pas le droit, c’est un écoeurant, un salaud, un crosseur ! Reviens ici… oui, comme ça, viens te coller dans mes bras. Chut, chut, c’est correct, vas-y pleure, frappe, hurle, libère-toi, je suis là pour t’aider, pour prendre soin de toi !
Tu as le droit de lui en vouloir, tu as le droit de l’haïr, de vouloir le tuer, reprend ton souffle, respire… voilà. Je vais te dire quelque chose que tu ne devras jamais oublier… tu me le promets, ok ? Ce n’est pas de ta faute, quoique tu as pu dire ou faire, ce n’est pas de ta faute, entends-tu ? C’est lui qui est fou, tu n’as rien à te reprocher. Non, dis pas ça, il n’y a pas de « mais » qui tienne !
Tout ça lui revient, la culpabilité, la « CRISSE » de culpabilité est à lui, c’est pas de ta faute. Si tu veux, je te le répèterai des millions de fois en ligne : C’EST PAS DE TA FAUTE !
Je suis là, inquiète-toi pas, je serai toujours là, on a des milliers de choses à accomplir, pleins de projets à réaliser, de rêves à vivre, de livres à lire, de pays à visiter, de gens à rencontrer. Viens ma belle, suis-moi, ne me lâche surtout pas. On va passer à travers ensemble, tu n’es pas seule et tu ne seras plus jamais.
Je t’aime ma belle, viens…
Anonyme