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Mot de Carole : Je suis vraiment désolée de n’avoir pas pu vous faire part de l’article de Myriam qui faisait état de sa première expérience en relation d’aide. Les raisons sont nombreuses : il fallait finaliser le site Internet et ensuite concevoir les bulletins à partir de ce nouveau moyen, ce qui a demandé du temps et un autre temps pour se familiariser avec la nouvelle technologie. Par ailleurs, même si un certain temps s’est écoulé, son texte n’en demeure pas moins pertinent. Je vous le présente donc.

Dans mon parcours au Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, j’ai pu acquérir de nouvelles connaissances en ce qui concerne la relation d’aide. Au commencement de mon stage, j’étais très nerveuse à l’idée de faire de l’intervention individuelle. J’avais beaucoup de craintes et je manquais de confiance en moi. J’ai rapidement pris de l’aisance avec les femmes dans mes suivis et ce, grâce à la confiance qu’elles m’accordaient lors de nos rencontres. Ce fut pour moi, un privilège de pouvoir les rencontrer et de pouvoir les assister dans leur cheminement personnel. C’est grâce à cette expérience que j’ai pu constater mon intérêt pour la relation d’aide. Au-delà de la relation d’aide, j’ai pu m’apercevoir que j’avais une grande sensibilité devant la souffrance des femmes. Je voudrais souligner le courage et la détermination des survivantes d’agressions sexuelles qui viennent chercher de l’aide au CALACS. Ce n’est pas toujours facile de dévoiler une partie de notre vie à quelqu’un que l’on ne connaît pas. Vous pouvez être fière de vos accomplissements et de votre démarche.

Je sors grandie autant personnellement que professionnellement de mes expériences. J’ai pu rencontrer des femmes très courageuses, déterminées et persévérantes. Je souhaite poursuivre mes études universitaires dans le même domaine puisque, j’ai pu apprécier les différents tournants que pouvait prendre la relation d’aide.

Myriam Rochette-Meilleur