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Faits saillants de notre histoire

1979 – Le tout début
  • La mise sur pied du CALACS en 1977 repose sur l’implication et l’action de quelques femmes anglophones de la communauté, soutenues par Alice Herscovitch, organisatrice communautaire au CLSC Châteauguay.
  • Le centre naît d’une volonté d’aider les femmes victimes de violence sexuelle dans un contexte où le système judiciaire n’assurait ni la protection ni le droit à la sécurité et à la liberté des femmes ; qu’il (ce système) ne reconnaissait aucunement toute la gravité des agressions sexuelles et encore moins les conséquences psychologiques et physiques ; que la police jugeait trop souvent les « cas de viol » comme non fondés ; que des hôpitaux refusaient des femmes ayant été violées; que les services sociaux percevaient les femmes agressées sexuellement comme une clientèle marginale et que la population en général entretenait de nombreux préjugés à l’égard des agressions à caractère sexuel, mais également à l’égard des femmes qui en sont les principales victimes.
  • En 1979, le Centre d’aide aux victimes de viol de Châteauguay s’incorpore.

 

1980-1989 – Des années d’émergence
  • Différentes activités d’autofinancement, soutenues par des militantes, assurent le fonctionnement de base du centre soit une ligne téléphonique, les fournitures de bureau et les frais de déplacement des militantes.
  • À la fin de cette première année, le centre modifie son nom et devient le Centre d’aide et de prévention d’assauts sexuels (CAPAS). La mission du centre se précise et s’articule autour de trois volets soit l’aide, l’éducation-sensibilisation et la lutte.
  • Le service d’écoute téléphonique et de crise est ouvert à raison de 3hres tous les soirs de la semaine, sur une base militante.  Le service de ligne d’urgence 24/7 verra le jour peu de temps après.
  • Puis, une subvention fédérale permettra d’assurer une « permanence » au centre pour deux travailleuses soit Nicole Ladouceur et Marjolaine Dufort. Vint ensuite une subvention provinciale du Ministère de la Santé et des Services Sociaux, laquelle a permis de développer les services et les activités du centre.
  • Le centre contribuera à la formation du Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, en concertation avec d’autres CALACS. Notre regroupement compte aujourd’hui 27 membres.
  • Le  centre organisera également la première Journée d’action contre la violence sous le thème « La rue, la nuit, femmes sans peur » qui rassemblera 150 femmes pour une marche dans les rues de Châteauguay. La Journée d’action demeure encore, après autant d’années, une journée phare pour notre centre et l’ensemble des CALACS au Québec. Chaque année des actions sont réalisées.
  • Les premières rencontres de prévention se font auprès des groupes d’élèves de niveau secondaire V de la Polyvalente Louis-Philippe-Paré.
  • Le Centre participera à l’élaboration d’une règlementation municipale en matière d’étalage d’imprimés et d’objet à caractère pornographique. Cette réglementation servira de modèle à d’autres municipalités désireuses du respect de ces citoyens et, plus largement, des femmes.
  • Le centre initiera et participera aussi à la mise sur pied des groupes : « On se garde nos enfants », la Maison d’hébergement « La Re-Source » et le « CALACS La Vigie » à Valleyfield.
  • Au milieu des années 80, le centre intègrera à ses activités le programme Espace dédié aux enfants. Le groupe Espace Châteauguay prendra son envol à la toute fin de cette décennie et poursuit toujours sa mission avec brio !

 

1990-1999 – Des années d’ancrage
  • Suite aux difficultés pour couvrir les heures de garde, le centre se voit forcé de mettre fin au service 24/7 après 12 ans d’existence et de maintien bénévole/militant.
  • Un premier groupe de soutien est mis sur pied pour permettre aux femmes de briser leur isolement, de favoriser les échanges, le soutien et la solidarité féminine. Encore aujourd’hui, le centre offre des groupes de soutien, et ce, de manière plus intensive.
  • Le projet J’AVISE (Jeunes en Action contre la VIolence SExuelle) visant à recenser nos meilleures pratiques, plus spécifiquement, en matière de prévention auprès des jeunes voit le jour. Des suites de ce projet, deux guides seront publiés aux Éditions Saint-Martin.
  • En 1998, le CALACS et 10 autres centres d’aide au Canada, effectueront une recherche pancanadienne portant sur le traitement des femmes victimes de violence sexuelle dans le système judiciaire. Ce projet de réseautage et de recherche sur 5 ans donnera un nouvel élan à notre travail de défense des droits et notre intérêt aux questions justice.
  • Parallèlement, le centre travaille en partenariat sur deux ententes d’aide psychosociale et d’accompagnement sociojudiciaire. La première vise les victimes de violence conjugale et la seconde les femmes adultes agressées sexuellement.

 

2000-2009 – Des années axées sur la consolidation
  • Le centre collabore avec le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel pour faire un travail majeur de représentation au niveau du gouvernement provincial dans le but d’améliorer le financement et le développement du réseau des CALACS. Des résultats positifs nous parviennent ; ils consolident notre situation financière!
  • Notre préoccupation quant aux problèmes particuliers et la défense de droits des femmes davantage discriminées telles que les lesbiennes, les femmes vivant avec un handicap physique et/ou intellectuel, les femmes immigrantes et réfugiées et les femmes autochtones nous amènent à travailler avec nos différents partenaires provinciaux et régionaux.
  • Le GAP (Groupe d’action prévention) se met sur pied en 2001. Il va donc souligner prochainement son 20e anniversaire.
  • Dans le cadre de son 25e anniversaire, le CAPAS devient le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) Châteauguay et en profite, du coup, pour changer son image.
  • Après plusieurs années de discussions, d’écriture et de modifications, l’Entente de partenariat sur l’aide psychosociale et l’accompagnement sociojudiciaire des femmes adultes agressées sexuellement est enfin signée.
  • Grâce à une subvention du Réseau de l’action bénévole du Québec, nous avons produit la brochure « Le CALACS vous parle de la violence sexuelle et les femmes vivant avec un handicap physique» ainsi qu’un dépliant.

 

2010-2019 – Des années de consécration
  • Nous effectuons une première rencontre de prévention à l’école Howard S. Billings avec le programme J’AVISE.
  • Grâce à une subvention du Ministère de la Justice, nous avons rédigé et publié le « Guide de soutien à l’entourage d’une victime d’agression sexuelle » ainsi qu’un dépliant bilingue. Le Guide continu à susciter de l’intérêt et de la demande, particulièrement de la part des CALACS à travers le Québec.
  • Le site Internet du CALACS Châteauguay est enfin en ligne et nous éprouvons beaucoup de fierté pour cette belle réalisation.
  • Par le biais de notre implication sur les CALACS Montérégie, nous avons travaillé à la réalisation d’un projet qui visait la dénonciation de l’exploitation sexuelle ainsi qu’à la production de matériel promotionnel avec le slogan « Par la force de nos différences, disons non à la violence sexuelle ».
  • Aussi, un groupe de soutien pour les femmes vivant avec un handicap intellectuel ayant vécu une agression sexuelle a été démarré. Le contenu a été inspiré du programme « Briser le silence » créé par Sophie Bolduc, alors stagiaire au centre. Nous avons maintenu, dans les dernières années, ce service de groupe fort important.
  • Près de 1300 élèves ont circulé dans « Les couloirs de la violence amoureuse ». Ce projet a d’ailleurs valu à l’ensemble des partenaires du Réseau des partenaires contre la violence faite aux femmes Jardins-Roussillon le « Grand prix reconnaissance 2013-2014 » qui est un prix partenariat avec la Commission scolaire des Grandes Seigneuries.
  • Dans le cadre de la Semaine nationale de sensibilisation des victimes d’actes criminels en 2014, une quinzaine de femmes ont participé à l’élaboration d’un projet d’affichage de panneaux publicitaires dénonçant la violence sexuelle dont elles ont été victimes. Ceux-ci ont été vus par des milliers de personnes circulant aux abords des routes 132 et 138 près du pont Mercier. Depuis ce temps, nous soulignons annuellement cette semaine qui s’appelle dorénavant la Semaine des victimes et des survivants d’actes criminels.
  • Dans les dernières années, nous avons également réalisé des actions dans le cadre des 12 jours pour l’élimination de la violence faite aux femmes, ainsi que dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes pour nos membres et militantes.
  • Nous avons eu le plaisir de participer, dans les trois dernières années, à la campagne de sensibilisation « Les SEXTOS, c’est de la PORNO!» initiée par le service de Police de Châteauguay dont le but était d’éduquer, sensibiliser et outiller les adolescent(e)s âgé(e)s de 12 à 17 ans à la problématique du sextage.
  • Dans le cadre d’une subvention reçue par le Secrétariat à la Condition Féminine du Québec, nous avons déployé le projet « La violence sexuelle faite aux femmes vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme doit cesser!».  Ce projet a été réalisé en collaboration avec les équipes du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Ouest qui œuvrent auprès de ces femmes. Par ailleurs, ce projet nous a valu une nomination lors du gala annuel des Prix Inspiration du CISSS de la Montérégie-Ouest.  Il nous a également valu le prix Excellence du Réseau de la santé et des services sociaux dans la catégorie « Soutien aux personnes et aux groupes vulnérables ».
  • Le centre a participé à la co-construction du programme de prévention Empreinte – Agir ensemble contre les agressions à caractère sexuel avec l’expertise des CALACS et deux chercheures spécialisées dans le domaine de la violence sexuelle, Manon Bergeron et Martine Hébert, du département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal. C’est un programme innovateur visant à rejoindre les jeunes, leurs parents et le personnel scolaire.
  • Finalement, depuis les premières années du CALACS, et sur une base régulière annuellement, nous participons à différentes tables de concertation et différents comités de travail. Ce qui nous amène à nous impliquer dans différentes activités et projets plus intéressants les uns que les autres. Nous avons pensé vous épargner la longue liste de nos partenariats bien qu’ils soient tous très importants.

 

2020 à aujourd’hui – Des années d’adaptation
  • Vu le contexte de pandémie sévissant plus sévèrement en 2020 et 2021, l’équipe du CALACS a dû adapter son mode de travail, en passant par le télétravail à temps complet à un modèle hybride soit de télétravail et de présentiel, et à un retour complet en présentiel. Ces changements ont apporté leurs lots de défis et d’ajustements au travers la mise en place de protocoles et de mesures sanitaires visant à assurer la protection des femmes bénéficiant des services du centre et des travailleuses.
  • Dans cet esprit, en 2020 et 2021, les services d’aide ont été adaptés en télépratique (visioconférence ou téléphone) sauf pour certaines exceptions, ce qui a amené la création de formulaire, l’envoi des pochettes d’accueil par courriel, etc.
  • Plusieurs des activités de prévention et de lutte ont été mises sur pause ou encore ont été offertes en visio-conférence, avec tous les défis que cela implique. Depuis, les activités ont repris le cours normal des choses.
  • Pour une première fois, nous avons organisé une soirée-conférence dans le cadre du Mois de la justice. Nous avons récidivé pour une deuxième année et souhaitons garder le cap sur cette activité annuellement.
  • Il faut noter l’augmentation importante de notre PSOC, financement de base à la mission, la dernière augmentation datant de 2001.
  • Nous sommes privilégiées de recevoir du financement du Secrétariat à la condition féminine pour le déploiement du programme de prévention Empreinte. Un financement nous a également été offert pour faciliter l’accès aux services en contexte de COVID-19 qui a permis d’outiller le centre/les intervenantes pour la télépratique et sécuriser le milieu de travail. Une autre subvention va nous permettre de travailler de pair avec la communauté autochtone de Kahnawake pour la dispensation d’activités de prévention.
  • Après plusieurs années dans les mêmes locaux, le CALACS déménage en 2021 dans de plus grands espaces lui permettant de mieux accueillir les femmes et offrir un endroit plus chaleureux et fonctionnel pour les travailleuses.
  • Finalement, depuis les premières années du CALACS, et sur une base régulière annuellement, nous participons à différentes tables de concertation et différents comités de travail. Ce qui nous amène à nous impliquer dans différentes activités et projets plus intéressants les uns que les autres.

 

VOILÀ CE QUI EN EST DE L’HISTOIRE DU CALACS CHÂTEAUGUAY !